Setting The Tone avec Cédric Gautier

Cédric Gautier a démarré sa carrière en tant que développeur et chef de projet dans les métiers de la téléphonie, chez Sagem, France Télécom et Alcatel, où il d’ailleurs travaillé sur l’intégration de solution de vidéo streaming. Cédric a ensuite passé plusieurs années au sein du groupe SoLocal (ex PagesJaunes) en tant que Responsable Qualité Mobile puis Responsable Delivery Mobile des applications iOS et Android. Il a ensuite intégré GRDF pendant 2 ans en tant que responsable d’équipe Agile pour le développement de site web et d’applications mobiles pro. Il rejoint enfin Believe en tant que Senior Engineering Team Leader en aout 2020.

Quel est votre rôle chez Believe et celui de votre équipe ?

Je suis Team Leader de l’équipe Content Delivery, j’ai la responsabilité d’animer et faire fonctionner une équipe de développement qui a pour mission d’assurer la distribution des sorties album, singles et vidéos de nos artistes sur l’ensemble des plateformes éligibles. Notre métier consiste à livrer tous les assets – morceaux, visuels, description de la sortie, etc. – en respectant les dates de livraisons prévues, c’est-à-dire celles demandées par les artistes et respecter les guidelines de nos PPP (Preferred Partner Program) avec les DSP.

Nous travaillons en partenariat avec deux autres équipes. L’équipe Content Ingestion, qui s’occupe d’abord d’intégrer les contenus poussés par les artistes sur notre solution Backstage dans notre système. L’équipe Content Management s’occupe de vérifier les contenus, de mettre à disposition les données Artistes et albums; et de gérer le stockage et l’encodage des assets.

Enfin, notre équipe prend le relais : nous vérifions les règles liés aux contrats, les règles d’éligibilité du contenu et des stores avant l’envoi. C’est important comme nous avons des engagements qualitatifs à tenir, aussi bien du côté des plateformes que des artistes et labels.

En tant que team leader, qu’avez-vous mis en place pour piloter votre équipe au quotidien ?

Comme nous travaillons en Agile, nous avons instauré tous les rituels habituels de l’agilité - daily et autres - que nous avons au fur et à mesure adaptés en fonction de nos besoins. Aujourd’hui, l’équipe est autonome, il y a de bonnes relations entre chaque membre et chacun connaît bien son suivi de production. Nous avons des outils de monitoring qu’on optimise au fil de l’eau, pour améliorer nos systèmes de livraison.

L’équipe a un fonctionnement un peu particulier, car nous allouons de la bande passante pour les demandes de support et d’ajustement, ce que nous nommons « run ». Concrètement, pendant les 15 jours du sprint, nous avons un développeur dédié pour répondre à tous les besoins de support de l’équipe ou à faire les ajustements pour les stores s’il y a un problème, comme une release qui n’arrive pas être distribuée par exemple. C’est un poste tournant, pour éviter que ce soit toujours la même personne qui ait la charge du support.

Comment partagez-vous le quotidien entre la livraison des contenus des artistes et le développement de nouvelles fonctionnalités ?

Le fait d’avoir une personne dédiée au run nous permet de consacrer le reste de l’équipe à construire de nouvelles fonctionnalités, ce qu’on appelle le « build ». Pour cette partie, nous travaillons avec un Product Owner qui orchestre toute la partie collecte des besoins et priorisations des besoins. En ce moment, nous travaillons principalement sur l’analyse des nouveaux besoins, le mûrissement des sujets pour la préparation de la roadmap 2023, et plus particulièrement celle du 1er trimestre 2023. La collaboration entre Product Owner, Delivery Ops et l’équipe de devs marche très bien

Nous devons parfois aussi travailler sur des roadmaps transverses qui concernent le contenu au global, avec des sujets impliquants à la fois l’équipe Content Ingestion, Content Management et notre équipe. Cela a été le cas par exemple quand nous avons ajouté la prise en charge du Dolby Atmos et d’Apple Spatial Audio, des formats qu’il a fallu apprendre à gérer et délivrer.

Quel est le dernier défi important que vous avez relevé avec votre équipe ?

Notre plus gros défi rencontré dernièrement, c’est sans doute la migration des bases de données techniques, qui a été réalisée par l’ensemble des équipes techniques de Believe. C’était un très gros travail pour lequel nous avons tous été fortement sollicités.

Le fait de travailler le code historique de Believe pour la livraison des contenus représente aussi un défi important pour notre équipe : il faut parfois chercher dans les archives pour retrouver comment tout marche précisément et comment une fonctionnalité va devoir s’intégrer, tout en améliorant notre système.

Quelles sont selon-vous les évolutions à venir pour les plateformes de streaming et comment Believe se prépare à cela ?

Je pense qu’il y a de très gros enjeux autour du visuel et de la vidéo, aussi bien du côté des plateformes de streaming que de YouTube. Par exemple, nous sommes en train de développer l’intégration des « Motions Assets » d’Apple Music, qui sont des images animées sur les pochettes d’album.

Mais le gros sujet sera la vidéo, avec pour YouTube une meilleure gestion de la monétisation et une customisation plus fine des besoins. Côté Believe, il y aura l’enjeu de mieux collecter et distribuer les vidéos de nos artistes. L’équipe VMA a d’ailleurs été créée pour nous aider à gérer cette partie vidéo.

On en parlait avec le Dolby Atmos, il y a aussi le sujet des formats audio HD qui en sont encore aux balbutiements. Cela nous challenge sur des questions de volume, sur la qualité des fichiers, notre capacité à livrer de manière rapide et fiable ces contenus volumineux.

Enfin en ce qui concerne la gestion des DSP, je pense qu’il y a des améliorations à apporter sur le suivi des livraisons de contenus, afin de pouvoir montrer à un artiste les étapes entre le moment ou son nouveau titre est intégré dans notre système et celui ou il est mis en ligne. Il y a de nouvelles technologies qui arrivent et qui nous permettront d’informer plus facilement les artistes sur les étapes de livraison de leur contenu. Mais cela permettra aussi de mieux anticiper une possible erreur de livraison ou d’éligibilité.

L’enjeu pour notre équipe est de construire un nouveau système scalable, basé sur une archi Micro-services afin de répondre aux différents enjeux cités plus tôt.

Qu’est-ce qui fait que Believe vous donne envie de vous lever le matin ?

Ce que j’aime chez Believe, c’est de pouvoir rencontrer plein de métiers différents que je ne connaissais pas auparavant. Ça va des labels managers à la finance, en passant par les spécialistes de l’agrégation de données. C’est vraiment intéressant d’être confronté à tout ces domaines d’intervention.

Ce que je trouve également intéressant, c’est d’avoir à la fois deux clients. L’artiste, à qui l’on doit un service, et le DSP, envers qui nous avons un engagement de qualité. Cela complexifie les enjeux, mais c’est ce qui rend les choses intéressantes : même si l’on a des sujets chauds qui reviennent régulièrement, ce ne sont jamais les mêmes problèmes à résoudre et les mêmes réponses à apporter.

Enfin, il y a la modernisation de notre plateforme sur laquelle nous travaillons. Il y a beaucoup de choses passionnantes à faire pour plusieurs mois, on va prendre du plaisir techniquement pour développer une solution encore plus performante, on construit quelque chose de beau !

Rejoignez-nous sur Welcome To The Jungle et consultez notre site Believe Carrières pour en savoir plus sur nos métiers et notre environnement. Vous y retrouverez de nombreuses informations sur notre équipe, les outils tech avec lesquels nous travaillons au quotidien et bien sûr une liste de tous les postes à pourvoir en ce moment.